Wednesday, November 30, 2016

What is the Anglophone Cameroonian Identity?

By Janvier Tchouteu


After watching a debate featuring the redoubtable Cameroonian journalist Franklin Sone Bayen and Joshua Osih (The Vice President of the Social Democratic Front), with the two facing off a host of French-speaking (Francophone) Cameroonian panelists, I could not help but come out disheartened by a fundamental fact---These Cameroonian patriots, Cameroonian civic-nationalists of Anglophone Cameroonian identify who deplore the system's handling of Cameroon, especially its treatment of the land and populations West of the River Mungo (The Northwest and Southwest regions or what was formerly West Cameroon and before that the British Trust Territory of  Southern Cameroons, and what was down the line the Southwestern  part of German Kamerun), apparently could not be understood in their  brilliant presentation of the Anglophone Cameroonian problem. And what was even more disheartening was the fact that most of their learned counterparts were off the mark so many times and  even went off-on-the-tangent on the grievances of Cameroonians West of the River Mungo.

The New Cameroon would be able to resolve Cameroon's fundamental problems, that's for sure, fundamental problems of which the Anglophone Cameroonian problem is the Number 1.  But then, what is the Anglophone Cameroonian identity that the other panellists failed to get?

In a nutshell, what binds Anglophone Cameroonians together is something akin to a national identity, an emotional feeling of being a part of the geopolitical entity that is the Southwest and the Northwest regions of Cameroon (the former British Southern Cameroons and the former West Cameroon), a special feeling that arose from sharing a common history, a common language (pidgin English/English), a unique/similar culture, and a sense of marginalization. This sense of belonging, subjective as it may appear, is nurtured by Anglophone Cameroonians grounded on their ancestral ties to the area, or their native ties (having been born in either the Northwest and Southwest), and/or from growing up there from quite a young age, ignorant or hardly/barely conscious of any other identity. A person born and raised in Bangante, Yaoundé, Douala, Mbouda, Edea, Banyo and other towns of the former East Cameroon (French-speaking region) and who studies in English in these places, may not develop that Anglophone Cameroonian consciousness or feeling of belonging. This Anglophone Cameroonian identity does not hinder a person from being a Cameroonian Union-Nationalist (Cameroonian civic-nationalists). In fact, most Anglophone Cameroonians and most Francophone Cameroonians are Union-Nationalists, unlike the pseudo-nationalists that make up the political establishment (The CPDM elites and the elites of the so-called opposition―SDF, UNDP, CDU etc.) in Cameroon today, the French-imposed system stirred yesterday by the Ahidjo regime and today by the Biya regime; a system that has collaborators from all the religions, ethnic groups or tribes, and regions of the country. And in fact, the Anglophone Cameroonians who want a separate state for the land West of the River Mungo are a minority.


 Cameroonians should not be alarmed by the protesters in the streets of Buea, Bamenda and other towns and cities of the Northwest and Southwest regions. They are the unsilenced voices of patriotic Cameroonians who reject the French-imposed system, the Biya regime and their perception of Cameroonians as a people that cannot set themselves free from tyranny. Cameroonians from other parts of the country should echo this voice of protest and resuscitate the honorable cause to found the “NEW CAMEROON”. We should all join hands irrespective of religion, ethnicity, tribe, region and other special interests, and then march forward and dismantle this system once and for all, so that we can all begin the arduous task of building the country that our forefathers fought and died for, and voted for in the struggle for independence and reunification. We have an opportunity to build the Ideal Cameroon that filled the dreams of Martin Paul Samba, Rudolf Manga Bell, Ruben Um Nyobe, Felix-Roland Moumie, Ossende Afana, Albert Kingue, Ernest Ouandie, EML Endeley, John Ngu Foncha, Ndeh Ntumazah etc. This would be an inclusive nation that would be the light of Africa, instead of the black sheep that Cameroon under Paul Biya and the anachronistic French-imposed system, is today.





                                                                                                 


La Résolution des Griefs de la partie Anglophone du Cameroun, et la Fondation du "Cameroun Nouveau"



Par Janvier Tchouteu










La désillusion, la frustration et la colère des peuples de l'Ouest de la Rivière Mungo (les anciens Camerounaises Britanniques du Sud de 1922-1961, les anciens Camerounaises Occidental de 1961-1972) —les natifs et ou les indigènes (les autochtones),  en raison des mauvais traitement qu'ils ont reçu des mains du système usurpatrice (l'établissement), un système qui ne reflète pas le gouvernement postindépendance que leurs ancêtres avaient à l'esprit quand ils ont voté pour l'indépendance et le (ré)unification en Février 11, 1961 avec l'ancien Cameroun Français (qui est devenu la République du Cameroun — la République du Cameroun le Janvier 01, 1960), est réelle, ne devrait pas être prise à la légère et devrait être abordée d'une manière sérieuse. Le régime de Paul Biya, comme son prédécesseur, le régime de Ahidjo, et le système qui était imposé sur le Cameroun par la France-néocolonialiste,  ont dans ses ensemble perdu tout sens de la pertinence pour leur mauvaise gestion du projet du réunification et de l'indépendance, un résultat qui est à peine surprenant venant des gens qui ne se sont jamais battus pour, qui n'ont jamais campagne pour, et qui n'ont jamais soutenu la réunification et l'indépendance des terres de l'ancien Kamerun Allemand (les Cameroons Britanniques et le Cameroun Française).

Chaque occasion d'atténuer ou de résoudre les griefs des Camerounais Anglophones de l'Ouest de la Rivière Mungo devrait être saisie, même si les nationalistes-civiques du Cameroun (les Union-Nationalistes  qui honorent nos ancêtres qui ont combattu, qui sont morts et qui ont voté pour la réunification et l'indépendance des terres de l'ancien Kamerun Allemand, estiment qu'une résolution optimale du problème Anglophone serait réalisé sous un "Cameroun Nouveau" où le système anachronique, que la France a  imposé sur le Cameroun, a été complètement démantelé et où les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance seraient les pierres angulaire de la construction d'un Cameroun qui est progressif, libéral, libre, démocratique, juste et prospère. 

Cependant, comme nous mis nos vues sur cette solutions optimales ou partielles, alors même que nous dénonçons l'établissement Français imposé sur le Cameroun, un établissement qui est composé des marionnettes Français et leurs collaborateurs issus de toutes les régions, toutes les groupes ethnique, toutes les religions, et des deux entités linguistiques; alors même que nous nous opposons à cet établissement dirigé et dominé au Cameroun par des groupes  favorisée par la France néocolonialiste, nous devons toujours garder à l'esprit le fait que l'établissement est rejeté par la grande majorité des Camerounaises dans toutes les régions, les groupes ethniques, les religions et les entités linguistiques dans le pays. De cette façon, la lutte pour rétablir les droits du peuple de l'ancien Cameroun Occidental ne devient pas un conflit entre les Anglophones et les Francophones du Cameroun; de cette façon, un rejet du système ne signifie pas que les Camerounais tiennent les peuples Beti-Fang ou les peuples Foulani(Peul) responsables des horreurs des régimes de Paul Biya et d'Ahmadou Ahidjo; de cette façon, les griefs des Camerounais contre le contrôle sournoise de la France sur le  Cameroun ne soit pas traduit en une perception de la France comme un ennemi, mais plutôt comme un pays avec le potentiel de devenir le meilleur ami du Cameroun, qui au chagrin de tous, a été mené par des gouvernements de mauvaise foi qui ont poussé le pays à ne pas devenir un véritable partenaire du Cameroun, une France qui n'a besoin que de tourner les choses et de réconcilier avec un peuple dont le cœur ouvert peut même accueillir la France comme une  «Nation Frère».

Une telle perspective de fonder cette « Le Cameroun Nouveau » nécessiterait l'honnêteté, l'authenticité, et l'adhésion à des vérités historiques de toutes les parties. Les marionnettes françaises au Cameroun devraient cesser à présenter l'histoire déformée du Cameroun que les forces anti-Camerounaises dans les gouvernements de la France prodiguées pour eux de servir au peuple Camerounais, récits anti-personnes qui ont réussi à un lavage des cerveaux de beaucoup des Camerounaises pendant tant de décennies, mensonges qui dénigraient les sacrifices nobles et honorables Camerounais civiques-nationalistes faits pour la réunification et l'indépendance du pays. Et même les anglophobes et francophobes, et même les nationalistes anglophones et francophones nationalistes (minorités des deux côtés de la rivière Mungo) qui ne chérissent les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance aurait besoin de cesser d'essayer de faire des ennemis sur les Camerounais anglophones et francophones Camerounais. 



Il ne permet pas quand nous faisons des comparaisons du Cameroun, dont la situation est unique dans le monde, avec d'autres pays. Le Cameroun a encore le potentiel pour devenir la fierté de l'Afrique ou la malédiction du continent. Le Nouveau Cameroun deviendrait le modèle autour duquel l'avenir "L’Afrique Nouvelle » serait construit. Cameroun signifie devenir" La Lumière de l'Afrique ». Il ne faut pas permettre aux détracteurs de prendre nos yeux loin de la source de cette lumière — L’Union-Nationalisme Camerounaise.

Une telle perspective de fonder « Le Cameroun Nouveau » nécessiterait l'honnêteté, l'authenticité, et l'adhésion à des vérités historiques de toutes les parties impliquées dans le bourbier du Cameroun. Les marionnettes Françaises au Cameroun devraient cesser à présenter l'histoire déformée du Cameroun que les forces anti-Camerounaises dans les gouvernements de la France ont prodiguées pour eux de servir au peuple Camerounais, des récits anti-personnes et des plans d'ingénierie sociale destinés à laver le cerveau des Camerounaises à devenir ignorants de leur histoire et à devenir un peuple sans direction, des récits et des plans qui ont réussi à un lavage des cerveaux de beaucoup des Camerounaises pendant tant de décennies, mensonges qui dénigraient les sacrifices nobles et honorables que les nationalistes-civiques du Cameroun ont  faits pour la réunification et l'indépendance du pays. Et même les Anglophobes et Francophobes, et même les nationalistes Anglophones et les nationaliste Francophones (minorités sur les deux côtés de la Rivière Mungo) qui ne chérissent les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance aurait besoin de cesser d'essayer de faire que les Camerounais Anglophones et les Camerounais Francophones deviennent des ennemis.



Ce n'est pas utile quand nous faisons des comparaisons du Cameroun, dont la situation est unique dans le monde, avec d'autres pays. Le Cameroun a encore le potentiel de devenir la fierté de l'Afrique ou la malédiction du continent. Le Nouveau Cameroun pourrait devenir le modèle autour duquel les Africains peuvent construire « La Afrique Nouvelle » de demain. Le Cameroun a ce qu'il faut pour devenir "La Lumière de l'Afrique". Nous ne devons pas permettre aux détracteurs de nous faire détourner de la source de cette lumière - l'Union-nationalisme du Cameroun défendue par nos civiques nationalistes des temps de Martin Paul Samba et Rudolf Manga Bell.