Wednesday, August 8, 2018

Quelle est l'Identité Camerounaise Anglophone?


Après avoir regardé un débat avec le redoutable journaliste Camerounais Franklin Sone Bayen et Joshua Osih (le vice-président du Front social-démocrate), avec les deux confrontés par un certain nombre de panélistes  Camerounais Francophones, je ne pouvais pas m'empêcher de sortir découragés par un fait fondamental - Ces patriotes Camerounais, qui sont des nationalistes-civique Camerounais (Union-Nationalistes) de la partie Anglophone du Cameroun et qui déplorent la gestion du système anachronique que la France a impose sur le Cameroun en 1960, notamment le traitement par le système des terres et des populations à l'ouest du fleuve Mungo (les régions des Nord-Ouest et Sud-Ouest ou Le Cameroun de l'Ouest auparavant, ou le Territoire sous tutelle le Cameroun Méridional Britannique—British Southern Cameroons, et ce qui était plus loin le Sud-ouest du Kamerun Allemand), ne pouvaient apparemment pas être compris dans leur brillante présentation du problème des Camerounais Anglophones.

Et ce qui était encore plus décourageant, c'est le fait que la plupart de leurs homologues savants ont été si souvent déconcertés et  ont  même manqué le point du débat sur les griefs des Camerounais à l'ouest de la Rivière Mungo.
Le CAMEROUN NOUVEAU serait capable de résoudre les problèmes fondamentaux du Cameroun, c'est certain, les problèmes fondamentaux dont le problème de la partie Anglophone du Cameroun est le Numéro 1.

Mais alors, quelle est l'identité Camerounaise Anglophone que les autres panélistes n'ont pas réussi à comprendre?

En un mot, ce qui unit les Camerounais Anglophones est une sorte d'identité nationale, un sentiment d'appartenance à l'entité géopolitique que sont les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun (ancien Cameroun Britannique méridional et ancien Cameroun occidental) , un sentiment particulier qui est né du partage d'une histoire commune, d'un langage commun (Pidgin Anglais / Anglais), d'une culture unique / similaire et d'un sentiment de marginalisation. Ce sentiment d'appartenance, aussi subjectif que cela puisse paraître, est nourri par les Camerounais Anglophones fondés sur leurs liens ancestraux avec la région, ou leurs liens natifs là-bas(nés dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest), et/ou en grandissant de un jeune âge, ignorant ou à peine / avec difficulté conscient de toute autre identité. Une personne née et élevée à Banganté, Yaoundé, Douala, Mbouda, Edéa, Banyo et dans d'autres villes de l'ex-Cameroun oriental (région Francophone) et qui étudie dans ces lieux en Anglais ne développera peut-être pas cette conscience Camerounaise Anglophone ou sentiment d'appartenance. Cette identité Camerounaise Anglophone n'empêche pas une personne d'être un Union-Nationaliste Camerounaise (nationalistes-civiques Camerounais). En effet, la plupart des Camerounais Anglophones et la plupart des Camerounais Francophones sont des Union-nationalistes, contrairement aux pseudo-nationalistes qui composent l'establishment politique (les élites du RDPC et les élites des soi-disant partis de l'opposition—SDF, UNDP, UDC etc.) au Cameroun aujourd'hui, le régime imposé par la France remué hier par le régime Ahidjo et aujourd'hui par le régime de Biya; un système qui a des collaborateurs de toutes les religions, groupes ethniques ou tribus, régions du pays. Et en fait, les Camerounais Anglophones qui veulent un état séparé pour les terres à l'ouest de la rivière Mungo sont une minorité.

 Les Camerounais ne devraient pas être alarmés par les manifestants dans les rues de Buea, de Bamenda et d'autres villes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce sont les voix infatigable des Camerounais patriotes qui rejettent le système imposé par la France, le régime de Biya et leur perception des Camerounais comme un peuple qui ne peut pas se libérer de la tyrannie. Les Camerounais des autres parties du pays devraient faire écho à cette voix de protestation et ressusciter la cause honorable pour fonder le "CAMEROUN NOUVEAU". Les Camerounais devraient tous s'unir indépendamment de la religion, de l'ethnie, de la tribu, de la région et d'autres intérêts spéciaux, puis avancer et démanteler ce système une fois pour toutes, afin que nous puissions commencer la tâche ardue de construire le pays que nos ancêtres se sont battus et sont morts pour, et pour lesquels ils ont voté, dans la lutte pour l'indépendance et la réunification. Nous avons l'opportunité de construire le Cameroun Idéal qui a rempli les rêves de Martin Paul Samba, de Rudolf Manga Bell, de Ruben Um Nyobé, de Félix-Roland Moumié, d'Osendé Afana, d'Albert Kingué, d'Ernest Ouandié, d'EML Endeley, de Ndeh Ntumazah etc. Ce serait une nation inclusive qui serait la lumière de l'Afrique, au lieu du mouton noir que le Cameroun sous Paul Biya et le système anachronique imposé par la France, est aujourd'hui.


Mercredi 30 Novembre 2016            Janvier Tchouteu


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