Wednesday, November 30, 2016

What is the Anglophone Cameroonian Identity?

By Janvier Tchouteu


After watching a debate featuring the redoubtable Cameroonian journalist Franklin Sone Bayen and Joshua Osih (The Vice President of the Social Democratic Front), with the two facing off a host of French-speaking (Francophone) Cameroonian panelists, I could not help but come out disheartened by a fundamental fact---These Cameroonian patriots, Cameroonian civic-nationalists of Anglophone Cameroonian identify who deplore the system's handling of Cameroon, especially its treatment of the land and populations West of the River Mungo (The Northwest and Southwest regions or what was formerly West Cameroon and before that the British Trust Territory of  Southern Cameroons, and what was down the line the Southwestern  part of German Kamerun), apparently could not be understood in their  brilliant presentation of the Anglophone Cameroonian problem. And what was even more disheartening was the fact that most of their learned counterparts were off the mark so many times and  even went off-on-the-tangent on the grievances of Cameroonians West of the River Mungo.

The New Cameroon would be able to resolve Cameroon's fundamental problems, that's for sure, fundamental problems of which the Anglophone Cameroonian problem is the Number 1.  But then, what is the Anglophone Cameroonian identity that the other panellists failed to get?

In a nutshell, what binds Anglophone Cameroonians together is something akin to a national identity, an emotional feeling of being a part of the geopolitical entity that is the Southwest and the Northwest regions of Cameroon (the former British Southern Cameroons and the former West Cameroon), a special feeling that arose from sharing a common history, a common language (pidgin English/English), a unique/similar culture, and a sense of marginalization. This sense of belonging, subjective as it may appear, is nurtured by Anglophone Cameroonians grounded on their ancestral ties to the area, or their native ties (having been born in either the Northwest and Southwest), and/or from growing up there from quite a young age, ignorant or hardly/barely conscious of any other identity. A person born and raised in Bangante, Yaoundé, Douala, Mbouda, Edea, Banyo and other towns of the former East Cameroon (French-speaking region) and who studies in English in these places, may not develop that Anglophone Cameroonian consciousness or feeling of belonging. This Anglophone Cameroonian identity does not hinder a person from being a Cameroonian Union-Nationalist (Cameroonian civic-nationalists). In fact, most Anglophone Cameroonians and most Francophone Cameroonians are Union-Nationalists, unlike the pseudo-nationalists that make up the political establishment (The CPDM elites and the elites of the so-called opposition―SDF, UNDP, CDU etc.) in Cameroon today, the French-imposed system stirred yesterday by the Ahidjo regime and today by the Biya regime; a system that has collaborators from all the religions, ethnic groups or tribes, and regions of the country. And in fact, the Anglophone Cameroonians who want a separate state for the land West of the River Mungo are a minority.


 Cameroonians should not be alarmed by the protesters in the streets of Buea, Bamenda and other towns and cities of the Northwest and Southwest regions. They are the unsilenced voices of patriotic Cameroonians who reject the French-imposed system, the Biya regime and their perception of Cameroonians as a people that cannot set themselves free from tyranny. Cameroonians from other parts of the country should echo this voice of protest and resuscitate the honorable cause to found the “NEW CAMEROON”. We should all join hands irrespective of religion, ethnicity, tribe, region and other special interests, and then march forward and dismantle this system once and for all, so that we can all begin the arduous task of building the country that our forefathers fought and died for, and voted for in the struggle for independence and reunification. We have an opportunity to build the Ideal Cameroon that filled the dreams of Martin Paul Samba, Rudolf Manga Bell, Ruben Um Nyobe, Felix-Roland Moumie, Ossende Afana, Albert Kingue, Ernest Ouandie, EML Endeley, John Ngu Foncha, Ndeh Ntumazah etc. This would be an inclusive nation that would be the light of Africa, instead of the black sheep that Cameroon under Paul Biya and the anachronistic French-imposed system, is today.




Janvier Tchouteu, author of “FALLEN HEROES: African Leaders Whose Assassinations Disarrayed the Continent and Benefitted Foreign Interests”

https://amazon.com/dp/1980996695/ref=cm_sw_r_tw_dp_JX6Q26H573RSKG7HT9V6




Janvier Tchouteu is the author of " The Mistakes To Be Avoided in Building The New Cameroon"

La Résolution des Griefs de la partie Anglophone du Cameroun, et la Fondation du "Cameroun Nouveau"



Par Janvier Tchouteu










La désillusion, la frustration et la colère des peuples de l'Ouest de la Rivière Mungo (les anciens Camerounaises Britanniques du Sud de 1922-1961, les anciens Camerounaises Occidental de 1961-1972) —les natifs et ou les indigènes (les autochtones),  en raison des mauvais traitement qu'ils ont reçu des mains du système usurpatrice (l'établissement), un système qui ne reflète pas le gouvernement postindépendance que leurs ancêtres avaient à l'esprit quand ils ont voté pour l'indépendance et le (ré)unification en Février 11, 1961 avec l'ancien Cameroun Français (qui est devenu la République du Cameroun — la République du Cameroun le Janvier 01, 1960), est réelle, ne devrait pas être prise à la légère et devrait être abordée d'une manière sérieuse. Le régime de Paul Biya, comme son prédécesseur, le régime de Ahidjo, et le système qui était imposé sur le Cameroun par la France-néocolonialiste,  ont dans ses ensemble perdu tout sens de la pertinence pour leur mauvaise gestion du projet du réunification et de l'indépendance, un résultat qui est à peine surprenant venant des gens qui ne se sont jamais battus pour, qui n'ont jamais campagne pour, et qui n'ont jamais soutenu la réunification et l'indépendance des terres de l'ancien Kamerun Allemand (les Cameroons Britanniques et le Cameroun Française).

Chaque occasion d'atténuer ou de résoudre les griefs des Camerounais Anglophones de l'Ouest de la Rivière Mungo devrait être saisie, même si les nationalistes-civiques du Cameroun (les Union-Nationalistes  qui honorent nos ancêtres qui ont combattu, qui sont morts et qui ont voté pour la réunification et l'indépendance des terres de l'ancien Kamerun Allemand, estiment qu'une résolution optimale du problème Anglophone serait réalisé sous un "Cameroun Nouveau" où le système anachronique, que la France a  imposé sur le Cameroun, a été complètement démantelé et où les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance seraient les pierres angulaire de la construction d'un Cameroun qui est progressif, libéral, libre, démocratique, juste et prospère. 

Cependant, comme nous mis nos vues sur cette solutions optimales ou partielles, alors même que nous dénonçons l'établissement Français imposé sur le Cameroun, un établissement qui est composé des marionnettes Français et leurs collaborateurs issus de toutes les régions, toutes les groupes ethnique, toutes les religions, et des deux entités linguistiques; alors même que nous nous opposons à cet établissement dirigé et dominé au Cameroun par des groupes  favorisée par la France néocolonialiste, nous devons toujours garder à l'esprit le fait que l'établissement est rejeté par la grande majorité des Camerounaises dans toutes les régions, les groupes ethniques, les religions et les entités linguistiques dans le pays. De cette façon, la lutte pour rétablir les droits du peuple de l'ancien Cameroun Occidental ne devient pas un conflit entre les Anglophones et les Francophones du Cameroun; de cette façon, un rejet du système ne signifie pas que les Camerounais tiennent les peuples Beti-Fang ou les peuples Foulani(Peul) responsables des horreurs des régimes de Paul Biya et d'Ahmadou Ahidjo; de cette façon, les griefs des Camerounais contre le contrôle sournoise de la France sur le  Cameroun ne soit pas traduit en une perception de la France comme un ennemi, mais plutôt comme un pays avec le potentiel de devenir le meilleur ami du Cameroun, qui au chagrin de tous, a été mené par des gouvernements de mauvaise foi qui ont poussé le pays à ne pas devenir un véritable partenaire du Cameroun, une France qui n'a besoin que de tourner les choses et de réconcilier avec un peuple dont le cœur ouvert peut même accueillir la France comme une  «Nation Frère».

Une telle perspective de fonder cette « Le Cameroun Nouveau » nécessiterait l'honnêteté, l'authenticité, et l'adhésion à des vérités historiques de toutes les parties. Les marionnettes françaises au Cameroun devraient cesser à présenter l'histoire déformée du Cameroun que les forces anti-Camerounaises dans les gouvernements de la France prodiguées pour eux de servir au peuple Camerounais, récits anti-personnes qui ont réussi à un lavage des cerveaux de beaucoup des Camerounaises pendant tant de décennies, mensonges qui dénigraient les sacrifices nobles et honorables Camerounais civiques-nationalistes faits pour la réunification et l'indépendance du pays. Et même les anglophobes et francophobes, et même les nationalistes anglophones et francophones nationalistes (minorités des deux côtés de la rivière Mungo) qui ne chérissent les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance aurait besoin de cesser d'essayer de faire des ennemis sur les Camerounais anglophones et francophones Camerounais. 



Il ne permet pas quand nous faisons des comparaisons du Cameroun, dont la situation est unique dans le monde, avec d'autres pays. Le Cameroun a encore le potentiel pour devenir la fierté de l'Afrique ou la malédiction du continent. Le Nouveau Cameroun deviendrait le modèle autour duquel l'avenir "L’Afrique Nouvelle » serait construit. Cameroun signifie devenir" La Lumière de l'Afrique ». Il ne faut pas permettre aux détracteurs de prendre nos yeux loin de la source de cette lumière — L’Union-Nationalisme Camerounaise.

Une telle perspective de fonder « Le Cameroun Nouveau » nécessiterait l'honnêteté, l'authenticité, et l'adhésion à des vérités historiques de toutes les parties impliquées dans le bourbier du Cameroun. Les marionnettes Françaises au Cameroun devraient cesser à présenter l'histoire déformée du Cameroun que les forces anti-Camerounaises dans les gouvernements de la France ont prodiguées pour eux de servir au peuple Camerounais, des récits anti-personnes et des plans d'ingénierie sociale destinés à laver le cerveau des Camerounaises à devenir ignorants de leur histoire et à devenir un peuple sans direction, des récits et des plans qui ont réussi à un lavage des cerveaux de beaucoup des Camerounaises pendant tant de décennies, mensonges qui dénigraient les sacrifices nobles et honorables que les nationalistes-civiques du Cameroun ont  faits pour la réunification et l'indépendance du pays. Et même les Anglophobes et Francophobes, et même les nationalistes Anglophones et les nationaliste Francophones (minorités sur les deux côtés de la Rivière Mungo) qui ne chérissent les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance aurait besoin de cesser d'essayer de faire que les Camerounais Anglophones et les Camerounais Francophones deviennent des ennemis.



Ce n'est pas utile quand nous faisons des comparaisons du Cameroun, dont la situation est unique dans le monde, avec d'autres pays. Le Cameroun a encore le potentiel de devenir la fierté de l'Afrique ou la malédiction du continent. Le Nouveau Cameroun pourrait devenir le modèle autour duquel les Africains peuvent construire « La Afrique Nouvelle » de demain. Le Cameroun a ce qu'il faut pour devenir "La Lumière de l'Afrique". Nous ne devons pas permettre aux détracteurs de nous faire détourner de la source de cette lumière - l'Union-nationalisme du Cameroun défendue par nos civiques nationalistes des temps de Martin Paul Samba et Rudolf Manga Bell.

Tuesday, November 29, 2016

La Résolution des Griefs de la partie Anglophone du Cameroun, et la Fondation du "Cameroun Nouveau"

Par Janvier Tchouteu












La désillusion, la frustration et la colère des peuples de l'Ouest de la Rivière Mungo (les anciens Camerounaises Britanniques du Sud de 1922-1961, les anciens Camerounaises Occidental de 1961-1972) —les natifs et ou les indigènes (les autochtones),  en raison des mauvais traitement qu'ils ont reçu des mains du système usurpatrice (l'établissement), un système qui ne reflète pas le gouvernement postindépendance que leurs ancêtres avaient à l'esprit quand ils ont voté pour l'indépendance et le (ré)unification en Février 11, 1961 avec l'ancien Cameroun Français (qui est devenu la République du Cameroun — la République du Cameroun le Janvier 01, 1960), est réelle, ne devrait pas être prise à la légère et devrait être abordée d'une manière sérieuse. Le régime de Paul Biya, comme son prédécesseur, le régime de Ahidjo, et le système qui était imposé sur le Cameroun par la France-néocolonialiste,  ont dans ses ensemble perdu tout sens de la pertinence pour leur mauvaise gestion du projet du réunification et de l'indépendance, un résultat qui est à peine surprenant venant des gens qui ne se sont jamais battus pour, qui n'ont jamais campagne pour, et qui n'ont jamais soutenu la réunification et l'indépendance des terres de l'ancien Kamerun Allemand (les Cameroons Britanniques et le Cameroun Française).

Chaque occasion d'atténuer ou de résoudre les griefs des Camerounais Anglophones de l'Ouest de la Rivière Mungo devrait être saisie, même si les nationalistes-civiques du Cameroun (les Union-Nationalistes  qui honorent nos ancêtres qui ont combattu, qui sont morts et qui ont voté pour la réunification et l'indépendance des terres de l'ancien Kamerun Allemand, estiment qu'une résolution optimale du problème Anglophone serait réalisé sous un "Cameroun Nouveau" où le système anachronique, que la France a  imposé sur le Cameroun, a été complètement démantelé et où les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance seraient les pierres angulaire de la construction d'un Cameroun qui est progressif, libéral, libre, démocratique, juste et prospère.

Cependant, comme nous mis nos vues sur cette solutions optimales ou partielles, alors même que nous dénonçons l'établissement Français imposé sur le Cameroun, un établissement qui est composé des marionnettes Français et leurs collaborateurs issus de toutes les régions, toutes les groupes ethnique, toutes les religions, et des deux entités linguistiques; alors même que nous nous opposons à cet établissement dirigé et dominé au Cameroun par des groupes  favorisée par la France néocolonialiste, nous devons toujours garder à l'esprit le fait que l'établissement est rejeté par la grande majorité des Camerounaises dans toutes les régions, les groupes ethniques, les religions et les entités linguistiques dans le pays. De cette façon, la lutte pour rétablir les droits du peuple de l'ancien Cameroun Occidental ne devient pas un conflit entre les Anglophones et les Francophones du Cameroun; de cette façon, un rejet du système ne signifie pas que les Camerounais tiennent les peuples Beti-Fang ou les peuples Foulani(Peul) responsables des horreurs des régimes de Paul Biya et d'Ahmadou Ahidjo; de cette façon, les griefs des Camerounais contre le contrôle sournoise de la France sur le  Cameroun ne soit pas traduit en une perception de la France comme un ennemi, mais plutôt comme un pays avec le potentiel de devenir le meilleur ami du Cameroun, qui au chagrin de tous, a été mené par des gouvernements de mauvaise foi qui ont poussé le pays à ne pas devenir un véritable partenaire du Cameroun, une France qui n'a besoin que de tourner les choses et de réconcilier avec un peuple dont le cœur ouvert peut même accueillir la France comme une  «Nation Frère».

Une telle perspective de fonder cette « Le Cameroun Nouveau » nécessiterait l'honnêteté, l'authenticité, et l'adhésion à des vérités historiques de toutes les parties. Les marionnettes françaises au Cameroun devraient cesser à présenter l'histoire déformée du Cameroun que les forces anti-Camerounaises dans les gouvernements de la France prodiguées pour eux de servir au peuple Camerounais, récits anti-personnes qui ont réussi à un lavage des cerveaux de beaucoup des Camerounaises pendant tant de décennies, mensonges qui dénigraient les sacrifices nobles et honorables Camerounais civiques-nationalistes faits pour la réunification et l'indépendance du pays. Et même les anglophobes et francophobes, et même les nationalistes anglophones et francophones nationalistes (minorités des deux côtés de la rivière Mungo) qui ne chérissent les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance aurait besoin de cesser d'essayer de faire des ennemis sur les Camerounais anglophones et francophones Camerounais.



Il ne permet pas quand nous faisons des comparaisons du Cameroun, dont la situation est unique dans le monde, avec d'autres pays. Le Cameroun a encore le potentiel pour devenir la fierté de l'Afrique ou la malédiction du continent. Le Nouveau Cameroun deviendrait le modèle autour duquel l'avenir "L’Afrique Nouvelle » serait construit. Cameroun signifie devenir" La Lumière de l'Afrique ». Il ne faut pas permettre aux détracteurs de prendre nos yeux loin de la source de cette lumière — L’Union-Nationalisme Camerounaise.

Une telle perspective de fonder « Le Cameroun Nouveau » nécessiterait l'honnêteté, l'authenticité, et l'adhésion à des vérités historiques de toutes les parties impliquées dans le bourbier du Cameroun. Les marionnettes Françaises au Cameroun devraient cesser à présenter l'histoire déformée du Cameroun que les forces anti-Camerounaises dans les gouvernements de la France ont prodiguées pour eux de servir au peuple Camerounais, des récits anti-personnes et des plans d'ingénierie sociale destinés à laver le cerveau des Camerounaises à devenir ignorants de leur histoire et à devenir un peuple sans direction, des récits et des plans qui ont réussi à un lavage des cerveaux de beaucoup des Camerounaises pendant tant de décennies, mensonges qui dénigraient les sacrifices nobles et honorables que les nationalistes-civiques du Cameroun ont  faits pour la réunification et l'indépendance du pays. Et même les Anglophobes et Francophobes, et même les nationalistes Anglophones et les nationaliste Francophones (minorités sur les deux côtés de la Rivière Mungo) qui ne chérissent les objectifs initiaux de la réunification et l'indépendance aurait besoin de cesser d'essayer de faire que les Camerounais Anglophones et les Camerounais Francophones deviennent des ennemis.



Ce n'est pas utile quand nous faisons des comparaisons du Cameroun, dont la situation est unique dans le monde, avec d'autres pays. Le Cameroun a encore le potentiel de devenir la fierté de l'Afrique ou la malédiction du continent. Le Nouveau Cameroun pourrait devenir le modèle autour duquel les Africains peuvent construire « La Afrique Nouvelle » de demain. Le Cameroun a ce qu'il faut pour devenir "La Lumière de l'Afrique". Nous ne devons pas permettre aux détracteurs de nous faire détourner de la source de cette lumière - l'Union-nationalisme du Cameroun défendue par nos civiques nationalistes des temps de Martin Paul Samba et Rudolf Manga Bell.


Monday, November 28, 2016

The Case of the former Southern Cameroons compared to Africa's other Sovereign Regions that became parts of other African States













As indicated before, Cameroon's case is unique...In the case of Quebec and Eritrea, they were incorporated into British Canada and Ethiopia respectively as "trophies of war", hence they could or can politely get out (through a plebiscite or referendum)---Quebec, or fight their way out---Eritrea. Eritrea did just that with the support of the new government of Ethiopia after the overthrow of Ethiopian dictator Mengistu Haile Mariam. Britain simply brought South Sudan and Sudan together, two entities that had no history before as a single entity; and it had to take decades of war and millions of deaths for the international community led by the United States of America that was against the Islamist regime of Omar Bashir, to allow a referendum that allowed South Sudan to go its separate way. And of course, Zanzibar was a British protectorate (a protectorate which in modern international law, is a dependent territory that has been granted local autonomy and some independence while still retaining the sovereignty of a greater sovereign state. The United Kingdom never granted independence to Zanzibar because it never had sovereignty over Zanzibar. the UK simply ended the Protectorate and made provision for full self-government in Zanzibar as an independent country within the Commonwealth. It was the revolutionary government that came to power in Zanzibar a month after Zanzibar's independence by overthrowing the pro-British monarch that negotiated Zanzibar's union with Tanganyika, thereby forming a new country called Tanzania. So, Zanzibar could have stayed independent if it wanted to. Southern Cameroons never had that option.

The case in Africa you could have even compared to British Southern Cameroons’s was British Somaliland. Somalis, who had never been united before found their homeland even more divided into three Somali colonial territories (French Somaliland, Italian Somaliland, and British Somaliland.) during the partition of Africa, and the rest as a part of Kenya (North-east Kenya) and Ethiopia (Ogaden). Italian Somaliland became a British Trust Territory, like British Cameroons (British Northern Cameroons and British Southern Cameroons) after World War 2, which Britain administered separately from its protectorate British Somaliland. The Legislative Council of British Somaliland passed a resolution in April 1960 requesting independence and union with the Trust Territory of Somaliland (the former Italian Somaliland), which was scheduled to gain independence on 1 July that 1960. The leaders of British Somaliland and the former Italian Somaliland met and agreed to form a unitary state. However, Britain ended its control over British Somaliland five days before the scheduled unification date, so that the territory was briefly independent as the State of Somaliland before uniting on July 01, 1960, with the Trust Territory of Somaliland (the former Italian Somaliland) to form the Somali Republic (Somalia).

Curiously enough, following the descent of Somalia into a failed state in the aftermath of the civil war that followed the 1977-1978 war against Ethiopia in its bid to unite Ogaden with the rest of Somalia,  the exit from power of President Siad Barre,  and the breakdown of the central government, a geopolitical entity emerged in May 1991, calling itself the “Republic of Somaliland”, and regarding itself as the successor to former British Somaliland as well as to the State of Somaliland (the short-lived independent state of five days). Yet no country or international organization recognizes it until today. There is no need to delve deeper into the Somalia quagmire.  And there are tons of other nominally independent states that are still unrecognized today who sacrificed blood to secede from the dominant state they were a part of---Nagorny Karabakh, Transnistria, Donetsk People’s Republic, Lugansk People’s Republic, and until 2008 Abkhazia and South Ossetia (That Russia and a few countries recognized following the Russo-Georgian war) and Kosovo (recognized by many Western countries), but not by up to half of the world. These entities have control of their territories, standing armies, government, and other trappings, but are not recognized as such, hence are not connected to the internal financial systems, international trade, international legal system, the United Nations, and its affiliated institutions, etc.


In a nutshell, the retarding establishment can only address the grievances of   Cameroonians West of the Mungo piecemeal. But a true, fundamental, genuine, and overall resolution of Cameroon’s No 1, minority problem is possible only in a New Cameroon, a New Cameroon that is possible after all the peoples of Cameroon, irrespective of religion, region, ethnicity, or linguistic affiliation join hands and with all seriousness dismantle this French-imposed system that has kept all Cameroonians in a cesspool for close to six decades. 

And truth be told, I think the Northwest region is the least conscious of that reality as its politicians confuse the population into continuing the embrace of conflicting forces that divide the ranks of exponents of change there, making them strike blindly most of the time so that the formidable energy that the region generates gets scattered instead of being fully galvanized and channeled to effect cooperation with other forces of change in Cameroon and in building the broader energy that can sweep this monstrous system out of power and realize the New Cameroon. We need to be critical and self-critical, we need to listen to the points of view of others, be open-minded, start calling a spade a spade and turn our backs away even from our family members and tribesmen who are helping to sustain the system in a symbiosis that is leading Cameroon into the abyss. “Long Sense” is not the way forward. It is anachronistic in the cause to found the “New Cameroon” because it smacks of deception and dishonesty that a rational mind finds intolerable.



Janvier Tchouteu is the author of " The Mistakes To Be Avoided in Building The New Cameroon"

Sunday, November 27, 2016

Addressing the Grievances of the Anglophone Part of Cameroon and the Founding of "The New Cameroon"

By Janvier Tchouteu











The disillusionment, frustration and anger of the peoples West of the River Mungo (former British Southern Cameroonians, former West Cameroonians)---native born and or indigenous (aboriginal) over the bad treatment they have been receiving in the hands of the usurper French-imposed system (the political establishment), a system that is not a reflection of the post-independence government  their forefathers had in mind when they voted for independence  through (re)unification with the former French Cameroun( that became La Republique du Cameroun---the Republic of Cameroun on January 01, 1960) is real, should not be taken lightly  and should be addressed in a serious manner. The Biya regime, like its predecessor the Ahidjo regime, and the French-imposed system as a whole loses any sense of relevance for their gross mismanagement of the reunification and independence project, an outcome that is hardly surprising for people who never fought for, never campaigned for, and never supported the reunification and independence of the lands of the former German Kamerun (British Cameroons and French Cameroun).

Every opportunity to mitigate or resolve the grievances of  Anglophone Cameroonians West of the River Mungo should be seized, even though Cameroonian civic-nationalists (union nationalists who honor our forefathers who fought and died for and who voted for the reunification and independence of the lands of the former German Kamerun), believe that an optimal resolution of the Anglophone problem would be realized under a New Cameroon where the anachronistic French-imposed system has been completely dismantled and where the original objectives of reunification and independence would be the cornerstone of building a Cameroon that is progressive, liberal, free, democratic, just and prosperous. 

However, even as we set our sights on this optimal or partial solutions, even as we denounce the French-imposed establishment made up  of French-puppets and their collaborators drawn from every region, ethnic group, religion, and linguistic entity; even as we oppose this establishment led and dominated in Cameroon by French-favored groups, we should always bear in mind the fact that the establishment is rejected by the vast majority in all the regions, ethnic groups, religions and linguistic entities in the land. That way, the fight to restore the full rights of the people of the former West Cameroon does not make it a fight between Anglophones and Francophones; that way, a rejection of the system does not mean Cameroonians hold the Beti-Fang peoples or the Fulani peoples responsible for the Biya and Ahidjo regimes; that way, the grievances of Cameroonians against France's underhanded control of Cameroon does not become translated into a  perception of France as an enemy, but rather as a  country with the potential of becoming Cameroon's best friend that got led by governments of bad faith that made it to fail to become a genuine partner, a France that only needs to  turn things around and reconcile with a people whose open heart can even accommodate France as a "Brotherly Nation".

Such a prospect of founding this "New Cameroon" would require honesty, genuineness, and adherence to historical truths from all the parties. The French puppets in Cameroon would have to stop parlaying the distorted history of Cameroon that the anti-Cameroonian forces in the governments of France dished out for them to serve to the Cameroonian people, anti-people narratives that succeeded in brainwashing so many over the decades, lies that denigrated the noble and honorable sacrifices Cameroonian civic-nationalists made for the land's reunification and independence. And even the Anglophobes and Francophobes, and even the Anglophone nationalists and Francophone nationalists (minorities on both sides of the River Mungo) who do not cherish the original goals of reunification and independence would need to cease trying to make enemies out of Anglophone Cameroonians and Francophone Cameroonians. 


It does not help when we make comparisons of Cameroon, whose situation is unique in the world, with other countries. Cameroon still has the potential to become the pride of Africa or the curse of the continent. The New Cameroon would become the model around which the future "New Africa would be built. Cameroon stands to become "The Light of Africa". We should not allow the detractors to take our eyes away from the source of that light---Union-Nationalism.