Sur l'Absence de Coopération Politique/Militaire entre les Opposants au Régime de Biya/Système-Imposé par la France dans les Régions Anglophones et Francophones du Cameroun

Les deux parties du Cameroun—Cameroun Anglophone et Cameroun Francophone—doivent travailler ensemble pour se débarrasser de ce système imposé par la France afin de fonder le "Cameroun Nouveau" qui a tiré les rêves de nos ancêtres au point où ils sont morts dans leurs centaines de milliers luttant pour la réunification et l'indépendance, et au point où ils ont fait campagne et voté dans leur majorité écrasante dans l'ancien Cameroun Méridional Britannique pour la cause de rassembler les terres de l'ancien Kamerun Allemand.

C'est le travail de ceux qui rejettent le système — l'establishment politique dominé par ses gardiens qui ne sont que des mercenaires pour leurs maîtres Français — de travailler ensemble sur une idée nationale commune ou un idéal de fondation du Cameroun Nouveau, explorer leurs objectifs communs et le désir d'un avenir meilleur pour tous les Camerounais, un développement qui, une fois de plus, effacerait tous les doutes, renforcerait le sentiment de fraternité et un avenir commun et réaffirmerait que cette nouvelle phase de la lutte ne vise pas à réaliser le désintégration du Cameroun, mais plutôt de compléter sa libération inachevée qu'était gelée depuis 1955.

Il faut aussi se rendre compte que ceux qui se considèrent comme sécessionnistes, séparatistes ou restaurateurs, donnent à l'establishment politique Camerounais (les marionnettes / mercenaires Français), aux pseudo-nationalistes prétendant être des patriotes, aux élites politiques du parti au pouvoir et le soi-disant parties de l'opposition, l'occasion de se poser comme des union-nationalistes (nationalistes-civique Camerounais), l'occasion de se présenter aux yeux des Camerounais comme de ceux qui se sont battus pour garder le Cameroun ensemble, alors qu'en réalité ils ont été mis en place pour étrangler le Cameroun.

Le processus de fondation du  Cameroun Nouveau devrait conduire à la fin du règne de Biya, au démantèlement du système maléfique et non à la désintégration du Cameroun. Toutes les forces progressistes de la terre devraient s'entendre là-dessus, pour faciliter la création d'alliances délibérées, la fixation d'objectifs réalistes et la mise en œuvre de stratégies cohérentes.

Janvier Tchouteu                                         06 Janvier 2018