Après avoir regardé un débat avec le
redoutable journaliste Camerounais Franklin Sone Bayen et Joshua Osih (le
vice-président du Front social-démocrate), avec les deux confrontés par un
certain nombre de panélistes Camerounais
Francophones, je ne pouvais pas m'empêcher de sortir découragés par un fait
fondamental - Ces patriotes Camerounais, qui sont des nationalistes-civique Camerounais
(Union-Nationalistes) de la partie Anglophone du Cameroun et qui déplorent la
gestion du système anachronique que la France a impose sur le Cameroun en 1960,
notamment le traitement par le système des terres et des populations à l'ouest
du fleuve Mungo (les régions des Nord-Ouest et Sud-Ouest ou Le Cameroun de
l'Ouest auparavant, ou le Territoire sous tutelle le Cameroun Méridional Britannique—British Southern Cameroons, et ce qui
était plus loin le Sud-ouest du Kamerun Allemand), ne pouvaient apparemment pas
être compris dans leur brillante présentation du problème des Camerounais Anglophones.
Et ce qui était encore plus
décourageant, c'est le fait que la plupart de leurs homologues savants ont été
si souvent déconcertés et ont même manqué le point du débat sur les griefs
des Camerounais à l'ouest de la Rivière Mungo.
Le CAMEROUN NOUVEAU serait capable de résoudre les problèmes
fondamentaux du Cameroun, c'est certain, les problèmes fondamentaux dont le
problème de la partie Anglophone du Cameroun est le Numéro 1.
Mais alors, quelle est
l'identité Camerounaise Anglophone que les autres panélistes n'ont pas réussi à
comprendre?
En un mot, ce qui unit les Camerounais Anglophones est une
sorte d'identité nationale, un sentiment d'appartenance à l'entité géopolitique
que sont les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest du Cameroun (ancien Cameroun
Britannique méridional et ancien Cameroun occidental) , un sentiment
particulier qui est né du partage d'une histoire commune, d'un langage commun
(Pidgin Anglais / Anglais), d'une culture unique / similaire et d'un sentiment
de marginalisation. Ce sentiment d'appartenance, aussi subjectif que cela
puisse paraître, est nourri par les Camerounais Anglophones fondés sur leurs
liens ancestraux avec la région, ou leurs liens natifs là-bas(nés dans le
Nord-Ouest et le Sud-Ouest), et/ou en grandissant de un jeune âge, ignorant ou
à peine / avec difficulté conscient de toute autre identité. Une personne née
et élevée à Banganté, Yaoundé, Douala, Mbouda, Edéa, Banyo et dans d'autres
villes de l'ex-Cameroun oriental (région Francophone) et qui étudie dans ces
lieux en Anglais ne développera peut-être pas cette conscience Camerounaise Anglophone
ou sentiment d'appartenance. Cette identité Camerounaise Anglophone n'empêche
pas une personne d'être un Union-Nationaliste Camerounaise
(nationalistes-civiques Camerounais). En effet, la plupart des Camerounais Anglophones
et la plupart des Camerounais Francophones sont des Union-nationalistes,
contrairement aux pseudo-nationalistes qui composent l'establishment politique
(les élites du RDPC et les élites des soi-disant partis de l'opposition—SDF,
UNDP, UDC etc.) au Cameroun aujourd'hui, le régime imposé par la France remué
hier par le régime Ahidjo et aujourd'hui par le régime de Biya; un système qui
a des collaborateurs de toutes les religions, groupes ethniques ou tribus,
régions du pays. Et en fait, les Camerounais Anglophones qui veulent un état
séparé pour les terres à l'ouest de la rivière Mungo sont une minorité.
Les Camerounais ne devraient pas être alarmés par les
manifestants dans les rues de Buea, de Bamenda et d'autres villes des régions
du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce sont les voix infatigable des Camerounais
patriotes qui rejettent le système imposé par la France, le régime de Biya et
leur perception des Camerounais comme un peuple qui ne peut pas se libérer de
la tyrannie. Les Camerounais des autres parties du pays devraient faire écho à
cette voix de protestation et ressusciter la cause honorable pour fonder le
"CAMEROUN NOUVEAU". Les Camerounais devraient tous s'unir
indépendamment de la religion, de l'ethnie, de la tribu, de la région et
d'autres intérêts spéciaux, puis avancer et démanteler ce système une fois pour
toutes, afin que nous puissions commencer la tâche ardue de construire le pays
que nos ancêtres se sont battus et sont morts pour, et pour lesquels ils ont
voté, dans la lutte pour l'indépendance et la réunification. Nous avons
l'opportunité de construire le Cameroun Idéal qui a rempli les rêves de Martin
Paul Samba, de Rudolf Manga Bell, de Ruben Um Nyobé, de Félix-Roland Moumié,
d'Osendé Afana, d'Albert Kingué, d'Ernest Ouandié, d'EML Endeley, de Ndeh
Ntumazah etc. Ce serait une nation inclusive qui serait la lumière de
l'Afrique, au lieu du mouton noir que le Cameroun sous Paul Biya et le système
anachronique imposé par la France, est aujourd'hui.
Mercredi 30 Novembre
2016 Janvier Tchouteu
Récupéré par Janvier Tchouteu, auteur de «
Le Cameroun: Le Cœur Hanté de l’Afrique (French Edition)
French Edition | by Janvier Tchouteu
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